May 08, 2010
May 05, 2010
"Stitches", by David Small
David Small tells in his graphic novel "Stitches" the story of his childhood and teenage years, growing up in a destructive family environment, going through cancer and an operation to remove the tumor which left him with his vocal chords shattered and a huge scar; his struggle to overcome his fate in his teenage years through psychotherapy and to enter a successful adult life.
This account struck me so deeply that I will never be able to convey all my thoughts.
Instead, let me walk you through a few excerpts of the book, in the hope that you will understand what I felt.
The story starts when David is six.
He is a young boy who spends a lot of time alone, drawing.
Family life is a heavily loaded oppressive atmosphere, meals are rituals where silence reigns and the unsaid hovers its weight above the heads.
David is now eleven and neither of his parents has been noticing the growth in David's neck. It's a visitor who seems to be the first person to ever put caring eyes on the eleven-year-old boy.
Silence reigns once more, no one will tell David about what he has. As to medical treatment: his parents have other priorities.
When eventually - three and half years after the diagnosis - he gets an operation, still no one has been sensitive enough to offer him even the slightest information on what he is going through.
You would think that their son surviving a cancer would be enough of a shock to David's parents for them to change their attitudes. But not so. David's every move is met with just as harsh and just as insensitive an attitude from his parents as ever.
David will eventually have the opportunity to receive psychotherapy.
His therapist will be the first person in his life to show him kindness and comprehension. Through his help, David will be able to open his eyes on the truth about what he has been going through.
See a "trailer" here.
Read this interview, in which David Small declared:
"I see [my parents] differently now," Small said. "I better understand their impulses and their drives. It doesn't make me love them any more. It doesn't make me like them as people any more than I ever did. I don't feel the need to forgive them anything, but I think that understanding someone as a human being is just about the best kind of forgiveness there is."That's all folks.
May 01, 2010
Le charme discret de la péninsule sinaïque
Très chers amis,
Votre très cher et néanmoins modeste correspondant, le reporter J. S. de Jérusalem, est allé pour vous visiter la péninsule sinaïque, se faire rôtir sur ses plages de sable fin, tester les différentes herbes locales, admirer les coraux encore plus locaux et gravir le Djebel Moussa sur les pas de celui qui lui a donné son nom, le plus ancien des prophètes, j'ai nommé le célèbre Moïse R. de un peu partout qui a manqué son aliyah de peu, on vous racontera.
Et puis, heureux comme Ulysse, je suis retourné, plus chanceux que Moïse R., après cette équipée et un passage (frontière) à Taba, vivre entre mes compères juifs et/ou israéliens et/ou visiteurs, ma destinée en Terre d'Israël.
Les plages sont belles, les poissons délicieux, on y est reçu dans un hébreu bédouin quasiment parfait. Les coraux que j'ai vus avaient un peu mauvaise mine, sans doute est-ce faute de connaître les bons endroits pour dépasser ceux qui, trop près de la plage, ont souffert de pollution touristogénique. Les herbes : je ne suis pas expert, mais vu que mes compatriotes israéliens les fumaient avec délices du matin jusques au soir et du soir jusques au matin, j'imagine qu'elles n'étaient pas mauvaises. La mer est douce et belle. Les paillottes dans lesquelles on dort sont basiques mais le bruit du vent et du ressac vous y berce. On bouquine ou se dore au soleil, c'est le farniente. Les moustiques s'invitent quand la nuit tombe - prenez vos précautions.
Alors, le paradis ? Pour beaucoup, oui. Les bédouins charmants et accueillants qui accueillent les touristes israéliens dans leur langue même et font tout pour qu'ils passent de bonnes vacances, les petits prix (une paillotte pour deux coûte 40 ou 50 livres égyptiennes soit moins de 40 shekels, un petit déjeuner coûte 20 livres, un poisson grillé servi avec un repas complet coûte 50 livres, et pour 100 livres j'ai acheté mes souvenirs : quelques tissus et du thé bédouin).
Il n'y manque qu'une chose : la tranquillité d'esprit. Les attaques terroristes de 2004, 2005 et 2006 sont dans tous les esprits. Cette année, les touristes israéliens reprenaient confiance (hausse de 36 % par rapport à l'année précédente de la fréquentation du susnommé passage à Taba) puis ce fut une première semonce la veille de Pessah et une alerte aux avalanches de niveau 5 il y a quinze jours, le gouvernement israéliens demandant à tous ses ressortissants de rentrer illico.
Sur la côte, les checkpoints sont nombreux pour assurer la sécurité des touristes. La police note l'identité des voyageurs qui montent dans chaque taxi. Mais lorsque l'on se dirige vers Sainte Catherine, cela devient un véritable état de siège : une seule route y mène depuis la côte, la police et l'armée contrôle de passage puis l'entrée à Sainte Catherine. Une fois là-bas, que vous voulez-vous faire ? Cela tombe bien, vous n'avez pas le choix : vous prenez un taxi de votre guest house à à l'entrée du Monastère, vous montez avec un guide au Djebel Moussa, redescendez, et repartez aussi sec en taxi vers la côte. Si vous pouviez même repartir en Israël, on serait encore plus tranquilles. Et pour être sûr qu'il ne vous arrive rien sur la route, on vous colle un policier en civil (très civil : costume Armani, cravate, pistolet mitrailleur sous la veste).
Adoncques, la Thaïlande c'est mieux mais c'est plus loin et il y a des tsunamis tout le temps.
Nous vivons une époque modernne.
PS: Monsieur et Madame Conviens ont un fils, comment s'appelle-t-il ?